Madère

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Randonnée sur les sommets de Madère

« C’est cool, c’est comme en avion » dit Pierre dans la voiture qui nous amène à Pico do Areeiro, le sommet de Madère, 1818 mètres d’altitude. Nous venons de dépasser le plafond nuageux au dessus de l’ile, et une mer de nuages s’offre à nos yeux, percée par quelques sommets. Parfois, des clairières laissent entrapercevoir la mer. C’est magnifique. Nous sommes partis ce matin pour faire une randonnée qui relie les deux sommets principaux de Madère. Nous arrivons au départ, le Pico do Areeiro. Le chemin suit d’abord une ligne de crête puis arpente la
montagne. Moins de 6 km pour 5 heures de marche ! Les paysages sont superbes, mélangeant le vert de la végétation, le bleu du ciel et de l’océan, le blanc de la mer de nuages et les roches rouges des montagnes. Superbe rando, nous sommes bien fatigués après ces 5 heures de marche et quelques 800 m de dénivelé.

A la découverte de Madère

Retour en arrière… Après la traversée de Gibraltar et notre arrivée sur l’île portugaise de Madère, une bonne journée de repos dans la marina où nous nous trouvons, à l’est de l’ile : Quinta de Lorde Marina. Un accueil remarquable. A la capitainerie, on nous donne guides touristiques, cartes de randonnées et mille conseils sur l’île.

Nous louons une voiture pour la semaine. Le matin, les enfants font le CNED et l’après midi, nous partons visiter l’ile. Nous partons parfois pour la journée afin de s’offrir une grande ballade dans ce relief volcanique vertigineux, recouvert d’une végétation luxuriante. Une multitude de terrasses construites sur les versants redessine les contours du paysage. Elles permettent notamment la culture de la vigne et de la banane. Elles sont desservies par un impressionnant réseau de canaux d’irrigation, les « levadas », dont près de 1400 km  s’étendent sur les reliefs. La plupart sont très anciens, construits par des forçats ou des esclaves. De nombreuses randonnées longent ces canaux en altitude. Les routes de montagnes sont bordées, au pied d’arbres vertigineux, de massifs d’hortensias et d’agapanthes blanche ou bleues. Mais nous sommes en septembre, la saison est bien avancée et la plupart des fleurs ont déjà disparu.

Sur l’ile, les plages sont rares, mais la mer a creusé quelques piscines naturelles dans les coulées de lave noire. Nous y prenons un bain revigorant. L’île est belle, mais nous ne pouvons pas en profiter pleinement car ces beaux nuages vus du haut du sommet de Madère sont bien gris et humides, vus d’en bas !

Nous goûtons aussi à quelques spécialités locales, notamment les brochettes sur branche de laurier lors de la fête des pêcheurs de Caniçal, la soupe de crevettes servie dans un pain évidé, le fameux vin de Madère, ou les pâtisseries et les nombreux fruits exotiques du marché de Funchal, la capitale de l’île, fondée par Zarco, l’un des découvreurs de l’île.

Rencontre d´autres bateaux en voyage

Madère est aussi la première escale où nous rencontrons des familles qui partent en voyage pour un an (ou plus) en bateau. Nous retrouvons les Zen : comme nous sur un Outremer 45, ils sont partis en août du Golf du Morbihan avec leurs 4 enfants, pour une boucle Atlantique d’un an. Nous rencontrons aussi une charmante famille sur Touta, un Sun Magic 44, monocoque de 14m, partis eux de Lorient avec leurs 3 enfants. C’est sympa, apéro, repas, les garçons jouent au foot, les filles discutent. Nos chemins se recroiseront à nouveau. Nous sommes aussi très surpris de rencontrer beaucoup d’allemands en voyage, pratiquement majoritaires dans les bateaux de voyage !

Voilà, une bonne semaine passée à Madère, de belles rencontres, de jolies ballades. Mais notre impression est un peu mitigée à cause de la météo qui fut bien différente de ce que nous avions connus jusqu`à présent. Nous partons vendredi 20 septembre, en direction des Canaries, plus précisément de La Graciosa. C’est une petite ile, à deux pas au nord de Lanzarote.

 

 

This article was written by william

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