Arrivés en Bretagne !

Arrivés en Bretagne !

 

Traversée Scilly Ouessant

Mercredi 9 juillet 2014, 23:30

Ca y est, la boucle est bouclée, nous sommes en France ! Ce matin à l’aube, Filao nous a fait un dernier signe de la main : une nouvelle séparation un peu difficile, mais nos chemins devaient bientôt se recroiser à terre…

Partis donc ce matin des Scilly, nous pensions  faire une navigation de nuit, contourner Ouessant et Sein au large, puis atterrir directement à Belle-Ile vendredi. Finalement, après 100 miles parcourus sous spi à 9,6 nœuds de moyenne, l’île d’Ouessant nous tend les bras juste avant la tombée de la nuit. C’est une escale bien tentante après une belle traversée et un passage du rail d’Ouessant assez sportif : enchaînement de quelques empannages afin de slalomer sous spi, à 10-12 nœuds, entre les nombreux cargos…

Enfin, l’arrivée entre les phares de Nividic et de la Jument est spectaculaire, avec son paysage déchiqueté, une mer agitée par les courants, un air frais et cette lumière si particulière aux îles bretonnes. Arrivés à l’abri dans la baie de Lampaul. nous dînons sur le pouce de quelques étrilles anglaises, avant de s’offrir un petit tour à terre au couché du soleil. Quel plaisir de fouler à nouveau le sol natal sur cette île que nous aimons tant ! Nous retrouvons l’église avec son magnifique calvaire, les ruelles aux maisons basses, trapues et aux ouvertures si étroites, les odeurs des champs au loin, et enfin le pub, dans sa version bretonne !

 

De Ouessant à Belle-Ile, via Lesconil

Vendredi 11 juillet 2014

Un bon petit déjeuner bien français au bistrot-boulangerie de Lampaul, puis nous enchaînons une seconde belle navigation sous spi jusqu’à Lesconil. Malgré la fermeture de la criée, ce sympathique petit port du pays de la langoustine reste l’une de nos escales préférées lors de nos habituelles croisières bretonnes. Et puisque nous sommes de retour au pays des saveurs, langoustines, moules fraiches et Sancerre viennent ravir notre palais.

Mais déjà, le 11 au matin, nous parcourons les derniers miles qui nous séparent de Belle-Ile, cette escale incontournable, très chère à nos cœurs. Une petite nuit au pied de la citadelle de Palais, puis nous franchissons en trois heures à peine les quelques miles qui nous séparent de l’arrivée à la maison. Cette traversée maintes fois faite nous plonge dans le retour. C´est la fin du voyage. Il y a si eu de vent et pourtant En Arbenn avance trop vite…

 

 

This article was written by Isabelle

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