Nous aimerions bien pêcher, parce qu’on adore le poisson et d’autant plus quand il est frais !
En sushi, mariné, en papillote, on espère bien tout essayer ! Pour l’instant, notre expérience de la pêche est très mince: quelques maquereaux bretons pris à la traine, avec juste une ligne et quelques hameçons. Alors nous décidons d’aller dans une boutique spécialisée, recommandée par Pierre, notre ami du chantier Outremer qui nous a vendu le bateau, et amateur de pêche…
On nous conseille de nous équiper avec une canne d’environ 1m50. Nous en choisissons une en un seul morceau pour être plus résistante (Shimano, comme les vélos). Sur cette canne, nous montons un moulinet (encore Shimano) avec 500m de fil (60/100 résistance de 10kg). Nous achetons aussi des leurres en plastique. Ce sont des poissons ou des poulpes de 10/15 cm de longueur. Apparemment, on peut aussi les remplacer par des morceaux de bout avec un peu d’aluminium… Nous achetons aussi un tube de pvc que nous allons percer pour le fixer à l’arrière du bateau et y mettre la canne, en position oblique. Nous assurerons le tout avec un bout.
La technique de pêche consiste à laisser traîner le leurre à une trentaine de mètres du bateau. Lorsqu’un poisson mord, le moulinet laisse filer, en entonnant une musique prometteuse : ZZZZZZ… Alors immédiatement, il faut manoeuvrer pour arrêter le bateau, car il est trop difficile de remonter le poisson lorsque le bateau avance. Et pendant qu’on manœuvre, le fil se déroule… D’où les bons 500m de fil dans le moulinet ! Une fois l’allure réduite, on commence à s’occuper du poisson et à le remonter, petit à petit. Une fois qu’il est à portée de main, on l’attrape avec un crochet et on le remonte.
– une canne à pêche pour la traine, assez résistante, longueur d’environ 1m50
– un moulinet avec une capacité de fil de 500m
– du fil de 60/100
– des leurres d’environ 10/15cm
Bon, maintenant y’ a plus qu’ à… On vous racontera si ça marche!
(…)
Quelques mésaventures et milles plus tard, nous avons peaufiné notre technique de combat. Et même si nous nous concentrons bien plus souvent sur les réglages des voiles que sur ceux des lignes, nous ne rentrerons pas bredouilles !